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Pour mettre en ÷uvre la méthode de Levenberg-Marquardt -qui recherche
le minimum du par ajustement de paramètres choisis- il est
nécessaire de savoir calculer les dérivées partielles du modèle par rapport
aux paramètres à ajuster -ici et . Ces calculs
sont sans mystère mais fastidieux 1.16 et consistent à dériver par rapport
à chacun des paramètres d'ajustement l'expression (1.52) (en négligeant ici
le bruit d'impact puisqu'on ne modélise de toutes façons pas
le bruit des
protons qui est dominant aux basses fréquences) 1.17.
Par rapport à la température T des électrons, on obtient:
|
|
|
|
|
|
|
(1.53) |
avec ici:
-si
:
et
-si
:
et
,
et
où désigne la dérivée de la réponse d'antenne ;
dans le cas d'une antenne filaire, on aura:
|
(1.54) |
Par rapport au paramètre ad-hoc , on aura:
|
(1.55) |
avec les mêmes conditions vis-à-vis du rapport
qu'en (1.53).
Enfin, pour dériver (1.52) par rapport à , le calcul
explicite est difficile et coûteux (mêmes difficultés que pour le calcul
de capacitance). On utilisera donc une méthode de
dérivation numérique, telle que la méthode de Ridders-Richardson, ou
une interpolation polynomiale suivie d'une dérivation algébrique, avec les
précautions requises lors du choix du "pas de calcul" dans le premier
cas1.18,
ou lors du choix judicieux du polynôme d'interpolation dans le
second cas1.19.
Figure 1.6:
Variation relative du bruit thermique sur
Ulysse obtenue par le calcul des dérivées partielles logarithmiques de
par rapport à (ligne bleue), (ligne rouge) et
accessoirement (ligne jaune).
Ces variations sont ici calculées pour les valeurs
des paramètres suivantes:
et
|
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Michel Moncuquet
DESPA, Observatoire de Paris
2001-03-05