Observatoire de Paris Institut national de recherche scientifique français Univerité Pierre et Marie Curie Université Paris Diderot - Paris 7

LESIA : 50 ans d’héritage spatial

Le 3 octobre 2013, le LESIA célèbrera le cinquantenaire du Service de Radioastronomie Spatiale de l’Observatoire de Paris. Cette célébration aura lieu dans l’amphithéâtre Evry Schatzman, sur le site de Meudon.

Affiche du cinquantenaire
Affiche du cinquantenaire

Graphisme S. Cnudde (SIGAL)

Fondé à Meudon en 1963 par Jean‐Louis Steinberg, sur l’incitation de Jean‐François Denisse, directeur de l’Observatoire de Paris, le Service de Radioastronomie Spatiale a lancé une longue aventure de collaboration avec le Centre National d’Etudes Spatiales.

Les premiers vols de fusées (Rubis) permirent dès 1965 et 1967 des mesures du rayonnement radio de l’Univers aux basses fréquences inaccessibles au sol. Cette filière de développement des instruments radio‐récepteurs se poursuit jusqu’à nos jours, en une longue chaîne instrumentale des fusées Rubis aux récepteurs en construction de Solar Orbiter.

Après la réorganisation de l’Observatoire en 1971, le nouveau Département Spatial (DESPA), désormais installé dans son nouveau bâtiment à Meudon, a poursuivi ces activités spatiales, dans le domaine radio toujours, mais aussi en infrarouge et en planétologie en collaborant avec le groupe infrarouge spatial fondé en 1966 (James Lequeux et Pierre Léna), puis le Groupe Planètes fondé en 1969 (Michel Combes et Daniel Gautier).

L’année 2002 vit une nouvelle réorganisation des départements de l’Observatoire et la création du Laboratoire d’Etudes Spatiales et d’Instrumentation en Astrophysique (LESIA) qui rassembla, outre les activités de radioastronomie, planétologie et astronomie infrarouge du DESPA, les activités cométaires (ARPEGES) et solaires (DASOP). Au sein même de l’Observatoire de Paris, les activités spatiales ont essaimé dans les autres laboratoires. L’instrumentation sol, partie prenante du LESIA, et dès l’origine développée conjointement au spatial, s’est poursuivi avec les projets sur les plus grands télescopes. Cette activité est aujourd’hui comparable en terme de complexité, d’exigence de qualité et de management, de projet aux ambitieux projets spatiaux et en est indissociable.

Cette fête anniversaire retracera tout au long de la journée par des exposés variés le chemin parcouru. Elle se veut aussi une journée d’ouverture sur le futur, avec la présentation de quelques grands projets qui impliquent aujourd’hui l’ensemble de l’Observatoire. Celui‐ci vient en créant cette année l’axe fédérateur spatial au sein de son Conseil Scientifique démontre les ambitions collectives à l’Observatoire vers les projets des futures décennies.